La Mine de Garn Alfaya

La mine de plomb en 1952

La mine est située dans la partie NORD-OUEST de la Tunisie, entre les villes du Kef et de Tadjérouine. Le plomb se trouvait sous forme de Sulfure (Galène) et l'extraction se faisait en galeries et en carrière. Une fois extraits les matériaux étaient concassés finement puis les parties métalliques séparées de la gangue par plusieurs opérations (centrifugation et flotation à l'aide de produits moussants). Aujourd'hui l'exploitation minière est arrêtée.

L'environnement géographique

Carte de la région en flash (Cliquez pour agrandir)

vue générale de Garn Alfaya (Cliquez pour agrandir)

La végétation est celle de la steppe. Le mot Alfaya (ou Halfaya maintenant) provient de l'alfa, herbe filamenteuse qui se trouve à profusion dans toute la région, et qui a donné lieu jadis à une certaine activité commerciale en Tunisie. Le mot "Garn" qui signifie "canine" en arabe provient de la forme particulière de la montagne. Son altitude n'est pas très élevée (950 m) mais le climat plutôt continental entraîne des hivers assez rigoureux pour ces latitudes méridionales et souvent neigeux.

Le Garn sous la neige (Cliquez pour agrandir)

Les habitants du Garn Alfaya en 1953

Je n'avais alors que 13 ans à l'époque et il est possible que certains noms ou spécialités me soient sortis de la mémoire. Si d'aventure quelqu'un ayant connu Garn Alfaya à cette époque parcourt ce site et souhaite apporter sa contribution à son élaboration, qu'il n'hésite pas à me contacter par e-mail à garnalfaya@free.fr

Je ne manquerai pas d'apporter les modifications ou les précisions souhaitées.

Voici les noms et les photographies qui sont encore en ma possession :

Le Directeur : Aimé LESCURE (pas de photo)
Un ingénieur : M. SERRAT (pas de photo)
Un ingénieur chimiste : Pierre SUDAROVICH
Un comptable : M. MICELI
Le chargé de la "cantine" : M. SCHIFFO
La "directrice" de l'école : Mlle. DENIS
remplacée en 1956 par : Mlle. FABRE
Un chauffeur : M. MIGLIACCIO (pas de photo)
Un mécanicien : M. PODDA
et quelques autres dont les attributions m'échappent mais parmi lesquels je citerai : MM. MEYER et RIZZO
Enfin les compagnons de jeu de Jean Sudarovich : (auteur du site)
Michèle SERRAT :
ma sœur Dory :
mon frère François :
Jeannot PODDA (le roi de la "tire-boulette")
Joseph dit "Jojo" MIGLIACCIO
Mon copain de chasse : Abbès Ben Taieb
et la petite Sonia SCHIFFO :

Voici une photo prise le jour de l'ouverture de la chasse en 1952 et dans laquelle figurent une bonne partie des personnes citées ci-dessus et quelques parents :

L'ouverture de la chasse en septembre 52 (Cliquez pour agrandir)

La photo des écoliers : (Cliquez pour agrandir)

La chasse constituait l'une des rares distractions. A l'exception du jour d'ouverture qui donnait lieu à un sortie générale (voir photo), la chasse se pratiquait plutôt individuellement. La zone qui s'étendait du Djebel Sif à l'oued Mellègue était très giboyeuse. On trouvait principalement des lièvres, des perdrix rouges, des cailles et des tourterelles. Par ailleurs l'oued Mellègue qui coule constamment en toutes saisons était assez poissonneux.
Pour moi l' attrait de la chasse était aussi le prétexte aux promenades dans le bled, sous un soleil éclatant, au milieu des buissons de romarins, des arbustes de genévriers et des pins.

C'est au cours de ces "chasses-promenades" que j'ai découvert les ruines romaines. (Voir le chapitre "Histoire romaine"). J'aimais bien parcourir ces vestiges du passé avec mes frère et sœur et aussi Michèle Serrat ma meilleure amie à cette époque là.
Malgré la rudesse du paysage, la pauvreté générale et l'insécurité liée aux évènements de la guerre d'Algérie, les jours passés à Garn Alfaya resteront parmi les meilleurs souvenirs de ma vie.

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